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Sax alto et trombone pour traverser
la déchirure, drums aux baguettes, contrebasse au balais, piano
lyrique comme un hisme, Henri barre le chalut vers la haute mer. Driiing...
-allô !
Ah ces portables ! Fond gorgonne
sur rideau de scène. Charles Caratini assure les entrées
maritimes, the boat lâche les y en a mares, vogue on the vagues et
d'un roulis à l'autre l'Azur installe son nouvel équilibre.
-Ce soir vous entendrez les nouvelles
compositions du futur CD
"Mosaïque".
"Festif danse" pause l'esprit du
breton au bonnet noir et à la chemise couleur ciré jaune
et dès la sortie du port les gabians planent entre le ciel et l'eau.
Nous y sommes, "Happy day" tangue d'un calypso Glenn cool au trombone super
bien accompagné à la si bémol de Sébastien
Texier. La pêche aux gros commence, cinq beauforts, forte houle et
cap vers Bonne espérance. Construit pour durer, le nouvel armement
de l'Azur est promis à de belles aventures.
Texier poursuit son camin, chaque
sortie de son aïeule se transforme en bonheur pour celui qui l'écoute,
le bonhomme joue grand. A la vigie Ferris lisse ses chants de morses et
répond à l'appel des sirènes de l'autre côté
de l'Atlantide. Neptune est avec nous pour cette odyssud musicale, Rabeson
ne cède pas d'un pouce, tient le beat, groove le swing et fait parler
ses tambours malgaches.
Zulfikarpacic en liberté,
le piano de Bojan raconte ses rivages bosniaques. Pas un nuage à
l'horizon, la pluralité siège dans cet équipage engagé
dans la course autour des folklores du monde. Jean-Jacques est aux anges
et le jazz redevient populaire. Le final sur un thème de Ed Blackwel
sonne la festa sur le quai de la marine, il vient de s'écouler une
heure et demi et personne ne s'en est rendu compte.
Les demis coulent à 14 francs,
la newsletter a fait son effet chez
Annick qui cherche P.H.A.et veut
plumer Canard à cause de la photo. La norme quoi !
-Comme tu vois, je suis des fois
au concert...
Francis et Négus ne s'étaient
pas vus dempei Lavelanet 95.
-Pas facile tous les jours...
Le Président est jovial,
les gens se parlent, David B. de Paris se demande s'il ne va pas venir
s'installer à Toulouse, alors que David B. de Jazz Hot affûte
ses dépêches et annonce qu'il va trancher dans le l'Art. Les
poitrines toussent, le virus est toujours là.
Dans les loges azuréennes
je croise le regard d'Yves Robert, dur lo tipa, nos mains se serrent mais
pas fort.
-Ca va faire un an maintenant...
il a la dent dure...
-Tant pis pour lui, il fallait bien
le faire...
Donc l'ONJ est dans la place avec
en son coeur Levallet. Les "fonctionnaires du jazz", comme disent certains
de leurs collègues, se lance des défis et s'amusent bien,
le collectif de l'équipe de France plurijazzculturelle, développe
de bons mouvements, déroule, pas-se, croise, drop, "Euridis" sort
de l'enfer et le "Passage" est étroit. Le match se joue à
15, avec swing, groove et compagnie, les automatismes fonctionnent à
vermeille, un beau grand orchestre, je le vois au moins quart demi-finaliste
au championnat d'Europe des big Bands.
A ce jeu, je réitère
ma requête de voir, après Levallet, Michel Marre à
la tête de l'Orchestre National de Fanfare.
Soupe de poisson, freecassée
de saumon, glace au chocolat et tous au Mandala.
-Té, salut Jacme, ça
faisait un moment... en plein festival... demain j'irai voir Texier...
-T'as raison parce que c'était
bien !
-Quoi ! c'est pas demain...
Sacré Alyss, toujours au
bon endroit pour être sur la fotò. La Taverne des Amidonniers
entre dans la danse, il y a aussi du monde et c'est lundi. Julie et Christian
sont de service, la Duchesse table amb leGrand Abdu, le Tigre est dans
sa tanière, Lionel toujours en recherche de son et sur scène
Big Ben Quartet. La nouvelle vague toulousaine se porte bien, Benoît
Ricard et Mathieu Royer, entre autres, en sont la meilleure preuve, sax
et guitare mènent à se découvrir, le répertoire
choisi oscille entre ici et là bas. Wayne Shorter et Monsieur Hulot,
la Bohème, sing sonne swing ses classiques, mais ce n'est pas classique.
Jacme Gaudàs.