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C'EST FAIT, TOUT EST REGLE.

La Présidente, les Nux Vomica, Grand Menteur Flash fait des siennes, l'heure tourne, les embouteillages de Matabiau, à la radio Franck Alamo sur sa moto nous refait le chef de la bande, Balma est au bout de la route. L'auditorium est comble, Marais et Garcia-Fons jouent des cordes sensibles, guitare et contrebasse nous entraînent sur un itinéraire où folklores et improvisation en décousent, "Free Songs" assurés. Impérial, Marais est à la guitare ce que Blanc est à l'OM et à l'équipe des blues.
Donc en camin,  rock et reggae sont sur la table d'accords, duo duels mélodiques conjugués au plus que parfait du subjectif, on se régale.
Chorus étirés, Zappa sort du garage, bien sur Jimi, (Négus n'a pas fini de tout remettre à zéro dans son enquête), le son qui tue s'installe, ronde des idiomes, clin d'œil à Ornette Coleman et Don Cherry, le tout évidement en dehors du jazz. Garcia-Fons module à l'archet la voix de sa "Grand-mère", nous sommes envoûtés par tant de mélodies que tout d'un coup l'heure tourne moins vite. Trois rappels ne suffisent pas à rassasier, le public en veut encore, ils veulent bien.

J'embarque Gilbert jusqu'à La Table d'Aline, garbure et osso bucco
calment nos estomacs et nous voici partis pour le Mandala où Mina Agossi donne de la voix.

-Il y a un problème...
Geneviève est inquiète et un peu énervée.
-L'hôtel de Mina n'est pas réservé...
-Comment ça ! C'est Jeannot qui devait...
-Il ne l'a pas fait...
-Allez, t'en fais pas, je m'en occupe...
Incroyable, c'est une véritable étuve, une chaleur moite et bleue à couper au couteau, c'est plein jusque dans l'escalier, le Tigre est à la sono, il jubile. Sur la scène le trio se promène, drums et contrebasse au service de son chant, Mina Agossi charme autant par son physique que par la tessiture de sa voix couleur Loureedienne. Le flash !

-C'est fait, tout est réglé... je la déplace au Mercure dans la chambre que n'a pas voulu Jeanne Lee...
Et oui, la mère Lee leur a pété un engatz, elle a joué les Diva...
Sur trois semaines de festival il fallait bien une emmerdeuse, ce fut elle !

Avant de partir, je me mets d'accord avec Négus pour qu'il assure des commentaires de la journée de demain because je zappe le festival pour Musica al Bikini où ma présence est indispensable.
- Pas de problème, je t'envoie mes notes par e-mail dimanche après-midi... j'irai à Castanet avec le Président.
Comme prévu, tout est arrivé dans le timing convenu et je vous le livre tel quel.

"Abdu Salim le magnifique... porté par ses 3L, Pierre Lebot (piano),
Etienne Lemauf (contrebasse), Alain Laspeyres (batterie), nous envoûte, dès les premières mesures, de toute sa hauteur avec son ténor noir.
Visite à trois temps chez John Coltrane. Un set complet... un grand danseur en apesanteur avec soprano volant. Fin du premier tour, pas de rappel, niet : pas le temps. Changement de matos, (pas de bar).
Le maire annonce qu'un pot de l'amitié sera offert à la fin.
Surprenante Jeanne Lee, Mal Waldron au piano, Doudou Gouirand au sax alto.
Minimal dès le départ... point trop n'en faut.
Puis ça prend...
Jeanne s'échappe derrière le rideau, Mal et Doudou en profitent pour aller voir "Jean-Pierre" à des "Miles" d'ici.
Toujours pour le voyage, Caravan...
Bouquet sur scène, loges pleines, Christiane Bories et Mal très complices, Jeff se fait dédicacer ses disques, Abdu embrasse Jeanne et Monsieur le Maire en profite pour lui remettre la médaille de la ville.
La fille de Jeanne est très belle."

PS : David B était là. Une bande d'allumés au CROC ont tagué la mairie.

Voilà, ce soir c'est le final avec le retour de  James Carter et les papys de l'Art Ensemble of Chicago, mais c'est déjà une autre histoire.

Jacme Gaudàs

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