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NIGHTHAWK EST LA !

A l'Aerospatiale le club de ski se fait l'apéro. Le staff com’ du C.G. assure la mise en place de la News, ce soir on joue à guichet fermé, même que des gens sont repartis. Incroyable, quand on sait que Nguyên, la dernière fois qu'il est venu ici, il manquait beaucoup de monde...
L'effet festival marche à fond les ballons.
- C'est mon lot quotidien...
Tel un moine Gil reçoit ses invités, té vaqui lo Président, Cécile colle à son portable et explique à Pascal qu’ils seront une bonne dizaine à venir manger après le concert. Ce soir la diffusion des tracts se fait sur la programmation de la Salle Bleue ou Simon Spang-Hanssen Quartet, avec Billy Hart aux drums, jouera les 7 et 8 janvier. L'ombre de Night-hawk plane sur le lieu. Barascou est content de voir toujours autant de monde tous les soirs, et puis tous ces jeunes...
- Il est connu ?
- C'est du moins ce qu'on en dit...
"Maghreb and Friends" est riche de beaucoup d'influences. Tout en restant sur le créneau jazz rock fusion, Nguyên Lê, visiteur de folklores, est à l'aise dans son cuir et ses cordes sensibles s'emballent toujours autant. Coté Maghreb, Karim Ziad à la batteuse et ses complices, voix, bendirs, darbouka se la donnent sans retenue. Bojan Zulfikarpasic tente tout pour se faire entendre mais c'est difficile, sur les quelques accalmies venues ça et là, au piano et au synthé il nous laisse entendre sa poésie, le lien est de circonstance. Donc ça envoie, les chorus s'étirent comme de l'aligot bien crémeux, Lindley Marte assure les basses, le morceau traditionnel "Que dieu te garde sur le droit chemin" se re-fabrique une nouvelle vie à l'ère atomique, c'est bien, il y a plein d'idées mais elles mériteraient d'être plus mesclées. Par moment ça tournait à la confusion mais bon...
Nighthawk est bien là. Je lui laisse mon fauteuil, j'en ai assez entendu... Un tour par La Table d'Aline pour lutter l'hypoglycémie, consommé de potiron, peis et faux gâteau basque aux abricots et en route pour Le Mandala où le trio du guitariste Pierre Abbo officie sur scène.
C'est pareil qu'hier, plein de monde et de fumée, Christian est à la console, la Duchesse a repris ses fonctions, Julie en salle fait tourner le plateau.
-Alors, où t'as mis Négus ?
-Je ne l'ai pas vu de la soirée, par contre David Evans est arrivé... il m'a dit qu'il passerait te voir.
Le Tigre reçoit de façon homéopathique dans sa chambre.
- Ah ouais ! Si je ne suis pas trop fatigué, je ferais bien un blues, à l'harmonica avec lui, ça fait une paye... tu m'apportes le journal du jour...
En bas la musique reprend, le son de guitare d'Abbo est repérable d'oreille, il joue fin...
- Des fois il tricote, comme beaucoup de gritaristes... ils remplissent le vide... c'est pas beau un vide remplit de silences ? Essaye d'amener Ducret demain soir, j'aimerait bien l'entendre...
- Alors Monsieur Cartini...
- Entrez mon cher Négus, entrez donc...du nouveau en perspective...
- J'ai fait l'aller-retour à Barcelone, Carlos a fait une trouvaille intéressante, une photo prise ce jour fatidique, quelques minutes avant le début de son dernier concert, et qu'y voit-on, où plutôt que n 'y voit-on pas...
- La Guitare à Jimi... Allez, sers- toi un bourbon !
Assis en haut sur les marches de l'escalier le grand Abdu sourit. Guy Ould'Yaoui à la batterie et Jacques Bernard à la contrebasse c'est du solide, le trio tourne le swing, les thèmes sont limpides.

Jacme Gaudàs.

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